Un styliste-modéliste anticipe et crée la tendance. Excellent dessinateur et couturier, il ne se limite pas à des croquis pour dessiner un vêtement.  Son talent de modéliste lui exige la maîtrise de la coupe. Selon les débouchés, il peut réaliser des modèles uniques ou en série, devenir indépendant ou salarié.

Les qualités requises

Le styliste-modéliste doit être assez créatif pour prévoir les nouvelles tendances une ou deux saisons à l’avance. Cette imagination est cependant modérée par un réalisme pragmatique. La réalisation du projet dépend, en effet, d’un budget spécifique que ce soit par ses propres moyens ou avec l’aide d’un sponsor. Pour convaincre ses collaborateurs et imposer sa marque au public, il doit aussi avoir une grande force de persuasion. Il lui faut également avoir une bonne base en géométrie et en informatique, et maîtriser les logiciels de retouche et de détourage de photos.

 

 

Les formations nécessaires

Les formations officielles au métier de styliste sont nombreuses en France. Il existe des formations en vue d’obtenir le Bac Professionnel « Métiers de la Mode –  Vêtements » ou le BTS stylisme de mode. Les nouveaux bacheliers  peuvent ensuite rejoindre l’ENSAD, et se spécialiser en « Design Vêtement ». Après 3 ans, ils pourront décrocher le Diplôme de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs.  Ceux qui ont un BTS préfèrent souvent  se spécialiser pendant 2 ans à l’Ecole Duperré pour obtenir un Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués.

Les débouchés du métier

Le secteur de la mode compte plus de 200.000 salariés en France. Un bon styliste débutant touche en général 1 500 € bruts mensuels. Le cercle fermé de la Haute Couture étant réservé à l’élite, les jeunes diplômés  se dirigent souvent vers le prêt-à-porter.  50 % de stylistes sont cependant sans emploi tandis que 30 % préfèrent monter leur propre entreprise : EURL, SARLU ou SARL.  Cela implique en revanche de fortes capacités entrepreneuriales, un capital important et même le soutien de grands créateurs.