Communément appelée berceau de la soie, la sériciculture chinoise est vieille de plus de 6 000 ans, et aujourd’hui, des millions d’artisans travaillent encore la soie. En effet, la Chine détient 85 % de l’exportation mondiale de soie actuellement. Ce traditionnel savoir-faire chinois est inégalable, de plus il dispose d’une histoire incroyable depuis ses débuts jusqu’à maintenant.

La légende de la culture de la soie en Chine

Les Chinois ont découvert la soie près de 30 siècles avant Jésus-Christ. La légende raconte que Lei Zu, la femme de l’empereur Shi Huang est celle qui a découvert ce tissu noble en premier. Pendant qu’elle sirotait son thé sous un mûrier, un cocon de ver à soie tomba dans sa tasse. L’ayant sortie de la tasse, elle prend conscience que le cocon se déroulait de fil en fil. Elle comprit alors qu’elle pouvait en faire du tissu. Et c’est à partir de ce moment que la Chine a commencé la sériciculture.

L’art de la soie, une vraie tradition chinoise

Depuis cette découverte inattendue, le palais a commencé à élever les vers à soie et à tisser les fils obtenus. Pendant longtemps, les tissus en soie étaient juste destinés aux membres de la famille impériale. Puis, peu à peu, ils sont devenus accessibles aux gens ordinaires. En Chine, la soie n’est pas seulement destinée à la fabrication des vêtements. En effet, elle sert aussi à faire des cordes pour l’arc ou les instruments de musique, ou encore pour les lignes de pêche.

Une dizaine de variétés de soie spécifique

De par sa propriété douce, soyeuse et résistante, la soie est inégalable en tant que tissu de luxe. La Chine dispose d’une large variété de soie. Par ailleurs, seule la soie de mûrier peut être utilisée dans le monde du textile. Il existe aussi le Tasar, le crêpe, les brocarts, les gazes, les mousselines ou encore le satin. Ce sont tous des variétés de soie très connue dans le monde et plus spécifiquement en Chine.