Prédécesseur des actuels matériaux plastiques, le papier mâché est relancé au-devant de la scène grâce à la volonté de nombre d’artisans contemporains. Ces artistes l’associent avec du fil, de la dentelle ou d’autres papiers. Les dimensions et les formes des objets obtenus restent largement variées.

Quelques mots sur le papier mâché

Le papier mâché s’obtient avec la matière éponyme mélangée avec de la colle forte. La technique est restée basique depuis des décennies : le moulage se fait de manière traditionnelle. Toutefois, il existe déjà des chaînes de production industrialisées. Sa première apparition a été en Angleterre au XIXe siècle. Le produit a petit à petit gagné en notoriété en France sous le règne de Napoléon III. En ces temps-là, ce composant servait à l’élaboration de meubles fantaisies de petite taille. 

Les différentes formes habituelles obtenues

Les objets en papier mâché servent surtout durant les différentes festivités. Selon les régions et les pays, les formes obtenues représentent la faune aquatique, les différentes mythologies, les religions… En l’occurrence, les loups-garous, les fantômes, les zombies, les dieux vaudous sont les plus rencontrés, surtout en Amérique Latine. En Europe, ce sont plutôt les personnages historiques qui sont les plus représentés, avec les animaux de la jungle. Cet art permet également de concevoir des articles de décoration ou d’utilité domestique. 

Les étapes à suivre, en général

Durant lesdites festivités, les masques portés ont pour objet d’exprimer la joie, les peurs et les différents souhaits, ou pour le simple amusement. Le but peut également être la sensibilisation contre la détérioration de l’environnement et du sol. Pour la conception, les artisans conçoivent des moules en argile. Puis viennent les phases de recyclage des cartons et autres articles en papier. Dans la manière traditionnelle, tout se fait à la main et avec (presque) des ingrédients naturels : eau, amidon ou farine de manioc, argile…