Un fleuriste n’est pas seulement un marchand de fleurs, mais aussi un artiste qui est capable d’adapter son activité en fonction des événements et de la demande. Ses œuvres apportent une touche de douceur et d’affection à l’occasion des évènements: anniversaire, mariage, baptême, décès, etc.

L’essence du métier

Un fleuriste est l’intermédiaire entre le planteur et le client et qui œuvre dans le commerce d’agrément. Il s’occupe du côté artistique et technique tout en commercialisant les fleurs et les plantes. Il doit les entretenir, arroser, couper, préparer et nettoyer. Le fleuriste s’occupe quotidiennement des vases, des fleurs et des arbustes en pot et crée les bouquets ainsi que les compositions. Pour cela, il se sert de cisailles, de sécateurs et autres pique-fleurs.

Un fleuriste doit avoir quelques notions sur la botanique et connaître la signification de la couleur des fleurs afin de pouvoir conseiller sa clientèle. Il doit fournir le meilleur accueil à ses clients et le meilleur soin à ses plantes, car il est à la fois au service des prospects et des fleurs. Un fleuriste touche un salaire mensuel de l’ordre 2 000 à 3 500 euros.

Etudes et formations indispensables

Un fleuriste doit au moins avoir le niveau CAP-fleuriste qui est un diplôme de référence pour débuter dans le métier. Pour optimiser ses études, il peut être titulaire d’un Bac pro technicien afin de pouvoir conseiller dans la vente ou d’un Brevet professionnel pour ceux qui désirent se professionnaliser. Il existe également le BM fleuriste qui est destiné à ceux qui souhaitent devenir manager ou chef d’entreprise. Et enfin, un bac+2 BTSA TC Technico-Commercial dans le domaine professionnel de jardin et végétaux d’ornement.

Les évolutions de carrière

Un fleuriste simple employé peut devenir responsable de rayon floral dans une grande surface ou œuvrer dans la vente de graines. Il peut également créer ou reprendre un magasin franchisé pour évoluer encore plus. Si, à la base, en zone rurale, un fond budgétaire de 20 000 euros suffit pour ouvrir une boutique, cet investissement peut monter jusqu’à 300 000 euros en ville.