Métier peu exercé, le facteur d’orgues est un artisan polyvalent, passionné et talentueux. Sans cet ouvrier, les orgues n’existeront plus ! En France, il n’y a que 80 ateliers de facteur d’orgues. C’est donc un secteur promoteur pour les jeunes. Quelques mots sur ce métier méconnu !

Le métier de facteur d’orgues

Le facteur d’orgues est spécialisé dans la fabrication et l’entretien d’orgues, cet instrument célèbre, actionné par un clavier, un pédalier et une soufflerie. Il a aussi la tâche de le restaurer en reproduisant les pièces existantes dans le respect de la tradition. Le métier de facteur d’orgues est avant tout un métier de passion. À cause de la dureté de son travail, sans cette petite flamme, un artisan restaurateur d’orgues se découragerait rapidement. Le facteur d’orgues est à la fois guérisseur, créateur, musicien, charpentier et sommier.

 

 

Facteur d’orgues : un métier fort d’expertises

Un facteur d’orgues doit acquérir de nombreuses compétences pour exceller dans le métier et restaurer convenablement un orgue. Cet instrument étant conçu en bois, l’artisan doit être qualifié dans les métiers du bois. Il s’intéresse également au métier des métaux et du cuir. Avec le développement de la technologie, cet artisan doit maîtriser l’électrotechnique et l’informatique. Selon le cas, il peut avoir une expertise sur le corps de l’instrument ou sur la partie tuyauterie. Un véritable facteur d’orgues a un grand intérêt pour la musique, l’art et l’histoire.

Facteur d’orgues : quels diplômes et cursus ?

Aujourd’hui tous les métiers passent par une formation. Celui de facteur d’orgues n’est pas une exception. Pour exercer cette profession, il faut décrocher le Bac pro artisanat et métier d’art facteur d’orgues. Deux options sont au choix, organier et tuyautier. Un étudiant peut aussi obtenir le Brevet des Métiers d’Art (BMA) en facture instrumentale, option orgues. Ce diplôme est de niveau Bac. Si vous êtes intéressé par ce métier, dirigez-vous vers le CNFA d’Eschau ou le SEPR de Lyon.